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Nous Sommes Fanés
(instr.)
Le Mort Joyeux
Dans une terre grasse et pleine d'escargots
Je veux creuser moi-même une fosse profonde,
Où je puisse à loisir étaler mes vieux os
Et dormir dans l'oubli comme un requin dans l'onde.
Je hais les testaments et je hais les tombeaux;
Plutôt que d'implorer une larme du monde,
Vivant, j'aimerais mieux inviter les corbeaux
A saigner tous les bouts de ma carcasse immonde.
O vers! noirs compagnons sans oreille et sans yeux,
Voyez venir à vous un mort libre et joyeux;
Philosophes viveurs, fils de la pourriture,
A travers ma ruine allez donc sans remords,
Et dites-moi s'il est encore quelque torture
Pour ce vieux corps sans âme et mort parmi les morts!
Spleen
Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits;
Quand la terre est changée en un cachot humide,
Où l'espérance, comme une chauve-souris,
S'en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la tête à des plafonds pourris;
Quand la pluie étalant ses immenses traînées
D'une vaste prison imite les barreaux,
Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,
Des cloches tout à coup sautent avec furie
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
Ainsi que des esprits errants et sans patrie
Qui se mettent à geindre opiniâtrement.
Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme; l'espoir,
Vaincu, pleure, et l'angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.
Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme; l'espoir,
Vaincu, pleure...
Phalènes Et Pestilence - Salvatrice Averse
[I. Feu]
La foudre pleure son or, en de secs, fracas!
Sur ma nuit détrônée par des soleils en transe.
Claque un cataclysme flambant l'arborescence
De mon corps inondé d'électriques ténias...
Hurlez frénétiques Muses insufflez-moi
Les flammées cataractes de la transcendance!
[II. Cantique]
"Là-bas, brûlante tombe
Ta pluie de phalènes ensemençant
De gemmes d'hécatombe
Les contrées rougies baignées d'âcre encens.
Pleure Nuit délétère
De chaudes ondées d'incarnates cendres,
Ensanglante l'éther
D'essaims d'insectes aux fiévreux méandres!
Sourde va t'en flétrir
L'ivraie viciée, ferment d'inanité,
Abreuver d'élixir
Toxique le sein de l'humanité."
FIN
Blette flore de corps.
Cloaque de chairs en putréfaction.
Ventre lourd où s'endort,
Un remous de plaies en décantation...
Il faut noyer la peste
Par la peste, qu'un acide expiatoire
Issu des cieux infeste
Nos citées dressées commes des crachoirs.
Retour De Flamme (Hooligan Black Metal)
Vol-viol-rapt! Vol-viol-rapt de l'âme!
Vol du cœur du corps viol
Vol rapt de vie raptus de mort
Petit cerveau en éclats vole!
Vole
Crever ses yeux de verre, au Père indigne!
Sans autre choix t'enamourer
Du Seul ici qui nous fait signe.
Tout cabossé fœtus désavoué...
De l'Aversier fleur dépecée,
Avec le don de vie: torche ton cul.
Puis étouffe leurs rires
Avec le papier-cul!
C'est ton tour de salir.
L'inexistence du Sens, tu lui substiTUES
Un fanatisme des sens qui traite en détritus
L'apparat du Logos.
L'univers frigide dans son immense fosse
Te couvres en lui comme sa négation,
Le miroir noir, la conscience homicide
De tout ce qui est.
Chantre séide de tout ce qui hait,
Ecorché écorchant chancre de Dieu
Incontinent rends
Ce qu'ils t'ont donné!
Affamé reprends
Ce qu'ils t'ont volé!
Entre perdre et se perdre,
Opte pour te perdre en perdant les autres.
Dueil Angoisseus (Christine De Pisan, 1362-1431)
Deuil Angoisseux, Rage démesurée
Grief désespoir, plein de forcenement
Langurs sans fin et vie malheur
Pleine de pleure, d'angoisse et de tourment
Coeur douloureux, qui vit obscurément
Ténébreux corps sur le point de partir
Ai, sans soucier, continuellement
Et si je ne puis guérir, ni mourir.
Langurs sans fin et vie malheur
Pleine de pleure, d'angoisse et de tourment.
OUTRO:
"Dans le monde, beaucoup d'hommes et de femmes, beaucoup d'enfants sourd et malentendant sont coupé de toutes communications, Étrangé au milieux de leurs frères, blessé par ceux qu'ils aiment, Que le seigneur les accompagnent pour que leurs yeux et leurs mains soit signe de la réconciliation."
Des Médecins Malades Et Des Saints Séquestrés
Fume à cor et à cri l'hivernale industrie
D'abatage à la chaîne, après le soigneux tri,
Des viandes déportées pour l'incinération.
Psychose du Virus: sauvage Inquisition.
D'étranges médecins ont campé hôpitaux
A travers l'Europe pour gazer son fléau
(Fantasmées bactéries d'un tribun névrosé
Infectant les cerveaux de la masse extasiée).
Abois, pogroms razzias! Assourdissant chaos!
Vocifèrent les serfs de l'haute Gestapo:
Les dandys de Satan aux lourds casques d'acier
Entassent dans les trains d'éternels vacanciers.
Solennels roulements de bottes, de tambours,
Sous un ciel éclipse par le magma de fours
Crématoires, stryges à la puante haleine,
Crachant vies en cendres dans l'enclos de la haine;
Satanique opéra où de blonds troubadours
Scandent à l'unisson "j'attendrai ton retour!"
Baladant carcasses lacérées par les chiennes
Des officiers spermant au fond des vespasiennes!
Fume à cor et à cri l'hivernale industrie
D'abatage à la chaîne, après le soigneux tri,
Des viandes déportées pour l'incinération.
Ici les malades ont pris la direction.
L'Envol du Grabataire (Ode à Famine)
Jours couleur merde, saveur crépuscule
Vie crade... Tout autour ces crapules
D'hommes-chiens me suffoquent.
De mon crâne
Ils ont fait une cellule, une grotte
Où crimes, névroses, idées noires
Comme des crapauds sautent
Pullulent !
De coups et de crottes
Est taguée ma mémoire,
Mon présent dévoré
Par la dépression.
Famine
Dernier siècle.
Chute Pour Une Culbute
Sperme noir de soir en soir tu t'immisces
Carnage incarné au coeur de l'orifice,
Criminelle crasse au fond des fentes grasses,
Neige, brûlures, qui pour toujours glace
Les corps chauds une nuit
Ravis
Qui demain s'effacent
L'écorce salace
Lentement écorchée...
Déeesse Sida tu pourris
Ravage
L'hummaine porcherie.
Tes Proies, genre cadavre,
Le faciés défoncé blafard comme une tombe
Tombée dans le fossé
De tous les périmés,
S'enfoncent
Dans l'égout de l'oubli...
De leur trou désormais
Elles pleurent et comtemplent
Le terreste temple
Des vivants,
Le seul à jamais
Où elles auront pu
Rejoindre le ciel
A travers un cul.
''Très-haute et très-puissante Famine.
Princesse de Valfunde,
Première princesse du sang.''
Dernier siècle.
La Fin Del Secle
"En France en ad mult merveillus turment;
Orez i ad de tuneire e de vent,
Pluies e gresilz desmesureement;
Chiedent i fuildres e menut e suvent,
E terremoete �o i ad veirement.
De seint Michel del Peril josqu'as Seinz
Des Besen�un tresqu'as port de Guitsand
N'en ad recet dunt del mur ne cravent.
Cuntre midi tenebres i ad granz;
N'i ad clartet, se li ciels nen i fent.
Hume nel veit, ki mult ne s espaent.
Dient plusor: "Co est li definement,
La fin del secle ki nus est en present."
Il nel sevent, ne dirent veir nient:
Co est li granz dulors por la mort de Rollant."
In La chanson de Rolland, w. 1423-1437
D'un Vilain
Dient dyable : " Il n'i a el,
Toz jors tient Dieu ceste riote :
Un vilain symple, un ydiote
Aimme assez mielz, c'en est la some,
Qu'un soutil clerc ne c'un sage home.
Ces folz agrestes, ces senglers,
Ces vilains a ces durs sollers
Aimme assez mieulz que roys ne dus.
Plus mainne Diex ou ciel lassus
De vilains a blanches chappetes,
De veves fames, de viellettes,
De mesiaux, de tors, de croçu,
De contrefais et de boçus
Qu'il ne face de bele gent.
Li fort, li preu, li bel, li gent,
Les beles dames de grant pris
Qui traïnant vont vair et gris,
Roys, roÿnes, duc et contessez
En enfer viennent a granz pressez,
Mais ou ciel vont pres tout affait
Tort et boçu et contrefait.
Ou ciel va toute la ringaille :
La grain avons et Diex la paille "
Condamné à la Pondaison (Légende Funèbre)
Jadis tu pondis un microbe dans ma tête.
Depuis... ce microbe grandit ; tel un ver solitaire
De l'intérieur il tète, boit la chaleur, les couleurs
De mon corps, m'entraînant droit sous terre alors
Dans le marais de la vie évitant les traînées
Je nage sale et seul comme un requin, marteau :
Me lier pour nager, m'attacher à quelqu'un ?
Ce serait couler dans la lie...
Déjà vieillard à vingt ans
Je parle le francien mieux que le français,
C'est qu'aux êtres vivants
Je préfère les langues mortes.
Bien, qu'avec les morts et les mots
Je n'ai pour amicale escorte
Que les démons médiévaux,
Le soir qu'une mentale Hécate
Pour mouvoir ma main droite.
Troll, trop laid, sous contrôle psychiatrique,
Cas isolé je suis ce kamikaze pas drôle
En camisole chimique,
Gueux désolé qui gueule
Aux ordrs de Malfé que des obscénités
dans un vieux Black mal fait...
Dieu, je ne veux pas remplacer non
Juste le tuer ; car coupable de rien pourtant
Du grand mélancholique j'ai toujours eu les larmes
Et du terrorisé, l'éternelle colique.
Paranoïaque à blac mes seuls amis sont des armes,
Dans les bois et ma cave, je bois et me cache,
C'est que les rayons du soleil révèlent les taches...
Jadis tu pondis un microbe dans ma tête.
Ce microbe a grandi et a pris de la place
Qu'il se confond aujourd'hui avec son logis :
Si l'être humain que j'étais n'est plus qu'une carcasse,
Ce microbe a grandi c'est un homme à présent
Un homme qui me remplace,
Aussi dur, aussi froid et aussi efficace
Que de l'acier trempé. Ecoute bien :
La balle que tu vas prendre dans la tête,
C'est lui, notre enfant.
Car si toi tu as oublié
Du temps de ta pondaison
Les heures reculées, moi toujours
Mon enfance crie vengeance
Et pout sa pendaison, à son tour
Elle viendra t'enculer.
La Césarienne
Sonnet pour dame enceinte
Cette nuit j'ai rêvé que je mâchais ses yeux
Après avoir crevé par accès de furie
Ta replète panse d'helminthes blancs nourrie,
Trop prompte à déféquerle fruit d'un vit saniteux.
J'ai sucé ton poupon et j'ai sucé l'épieu
Qui pour extraire ton ver à demi mûri
S'enfoncait dans tes chairs humides et pourries
Et drainant jusqu'à moi le paquet silencieux.
C'était un bel enfant... Il avait les moignons
De sa mère ! Le teint mortifère et trognon
De ton corps émondé sous la lame qui danse.
Ses cuirs sabrés au gré de ma fantaisie belle
Délicieux exsudaient l'arôme sexuel
De ces puants mort-nés trop tôt privés d'enfance.
Maleiçon
Li leus nous manguënt,
Qui nous estranglent et nous tuent.
Et s'est si grans mortalités
En bours, en villes, en cités
Et tout par tout le plat pays
Que chascuns en est esbahis ;
N'ame n'oy qui ne prophetise
Pis pour le peuple et pour l'Eglise,
Si que trop serons acroupis ;
Quand chascuns dit : " Vous arés pis,
A cy doleur et meschëance,
Et cy meschief et pestilence ",
Et qui porra endurer
Ne commenc porra on durer ?
Certes les .X. plaies d'Egipte
Contre ce fu chose petite.
Amour ne m'amoit ne je li
Je me tenoie rudement
Et haoie l'esbatement
Et fuioie les compagniez
Ou on menoit les bonnes viez ;
En riens de moy ne me chaloit,
Qu'a mon gré autant me valoit
A faire une tresgrant rudesce
Com de faire une gentilesce.
Amour ne m'amoit ne je li,
Ainçois ressambloie a celi
Qu'on compere a une viez souche
Qui en un grant marés se couche
Et qui dou marés si se cuevre
Que nulz ne la puet mettre en oeuvre
N'on ne la puet tirer de la
Pour l'yane qui couverte l'a.
Psaume IV
"Seigneur, voici couler sang de la patrie.
J’entends le bruit qu'il fait en tombant sur la terre, le bruit sourd de 5 ans de luttes ennemies de ces gouttes tombant du corps de tant de frères.
Seigneur, voici couler sang de notre race, sang du combat guerrier, sang des guerres civiles, sang des foyers noircis que quelques flammes effacent. Sang de ceux qu'on fusille aux fossés de nos villes.
Seigneur, voici couler sang de notre terre. Le sang qui a coulé n'est jamais qu'un sang pur, et le voici mêle au sang des adversaires, figé sur nos pavés comme un verglas plus dur.
Seigneur, voici couler sang de nos garçons. Il a tout recouvert la patrie déchiré.
Quand verrons nous jaillir tardive saison, de tout ce sang versé la moisson désiré ?"
De Robert Brasillach, in Poèmes de Fresnes.
Extrait Radiophonique d'Antonin Artaud
(instr.)
Folk**** Folie
J'dois m'arrache d'la ville
Faut que j'évite le bagne
Que l'épaule une batte
Une mob entre les pattes
J'file doit à la campagne
Boum ! Encore un * et j'poignarde...
A fond dans la vallée
La Vodka avalée
C'est direction Valfunde
Ma patrie underground
Où s'ouvrent le bal fou
Les bas-fonds et les founes.
Je vous entends esprits d'la Nuit !
Satan vas-y conduis...
Très haute et très puissante Famine
Arrive à la ferme
Aves ses porcs et ses femmes...
C'est l'infamie.
Squeletor le sort
Prête à gicler des M.S.T.
Vs'allez chier des têtes de mort
Et toutes y rester.
Folk**** folie d'alcoolos sidaïques
Feu ! Le top départ de ton anus
Au lit de mort du terminus.
Le foutre tombe, comme la foudre...
Vidé j'prends ma sèche pour composer
Un nouveau P.N.
Baucoup de haine dans mon gosier
Mes riffs puent la géhenne
C'est reparti...
Famine,
Dernier siècle.
Paysage Mauvais
Sables de vieux os - Le flot râle
Des glas : crevant bruit sur bruit ...
- Palud pâle, où la lune avale
De gros vers, pour passer la nuit.
- Calme de peste, où la fièvre
Cuit ... Le follet damné languit.
- Herbe puante où le lièvre
Est un sorcier poltron qui fuit ...
- La Lavandière blanche étale
Des trépassés le linge sale,
Au soleil des loups... - Les crapauds,
Petits chantres mélancoliques
Empoisonnent de leurs coliques,
Les champignons, leurs escabeaux.
Tristan Corbière in "Les Amours jaunes"
A la Mortaille!
I
La mort chevauche à travers le pays,
Frappant sans choix les héros, les bannis.
Fuyez ennemis, sinon vous mourrez,
Nous autres face à elle n'avons de regrets
Chorus :
La mort qui rôde sur nos chemins
II
Tremblent devant toi les lâches et les impurs,
Car bientôt ils deviendront ta pâture.
Nous les chargerons sans te craindre, ô Mort,
Car tu es notre amie et nous vaincrons encore.
III
La mort fauchant, rasant et dévastant,
Décime nos rangs, frappant les survivants.
Mais le soir venu, nous la chanterons,
Sans rancune, car c'est un vieux compagnon.
IV
Un jour enfin tu viendras nous saisir,
A tes côtés nous serons fiers de partir.
Les dieux des combats nous accueilleront,
Alors festoierons et ripaillerons,
En ton honneur
O mort qui rôdait sur nos chemins.
Soleils Couchants
Une aube affaiblie
Verse par les champs
La mélancolie
Des soleils couchants.
La mélancolie
Berce de doux chants
Mon coeur qui s'oublie
Aux soleils couchants.
Et d'étranges rêves
Comme des soleils
Couchants sur les grèves,
Fantômes vermeils,
Défilent sans trêves,
Défilent, pareils
À des grands soleils
Couchants sur les grèves.
In a sticky earth full of snails
I want to dig a deep pit by myself ,
Where I could spread my old bones at leisure
& Sleep in the oblivion like a shark in a wave .
I hate testaments & I hate tombs ,
Instead of begging for a tear from the world ,
Alive , I'd rather like inviting crows
So they bleed all the bits of my filthy carcass .
Ow worms ! Black earless , eyeless companions ,
Look at that free & happy dead coming to you ,
Alive philosophers , rot's sons ,
Through my ruin , please remorselessly go ,
& Tell me if there's still any torture left
For this old body without soul & dead among the deads !
When the low heavy sky weighs like a cover
Down the wailing spirit racked by long troubles
& That from the horizon embracing the whole circle
It makes a black day sader that nights pour down on us
When the earth is turned into a wet dungeon
Where hope , like a bat ,
Goes away timidly beating the walls with its wing
& Banging its head against rotten roofs
Where the rain spreading its huge streaks
Imitates the bars of a vast prison
& A dumb people , from infamous spiders ,
Comes & tightens his nets in the bottom of our brains
Bells all of a sudden jump in a fury
& Throw an awful yelling at the sky
As well as wandering nationless spirits
That start moaning obstinately
& Long hearses , without drums nor music
Slowly parade in my soul , hope
Is defeated , cries , & the dreadful despotic anxiety ,
Sticks its black flag into my leaning skull
& Long hearses , without drums nor music
Slowly parade in my soul , hope
Is defeated , cries ..
I'll try & translate the other songs when I get the time ,
But I had a hard time trying to understand these lyrics even though French is my native language ,
Some are even in old French ! oO
A weakened dawn
Pours over the fields
The melancholy
Of sunsets .
The melancholy
Rocks with sweet songs
My heart that leaves itself out
To sunsets .
& Strange dreams
As suns
Set on shores
Ruddy ghosts
Incessantly parade ,
Parade , such
As great suns
Set on shores .
I
Death is riding through the country ,
Randomly hitting heroes , exiles .
Run away ennemies , otherwise you will die ,
We , in front of it , haven't got any regret .
{ Chorus }
Death wandering on our paths
II
Trembling in front of you are cowards & impure ones ,
Because they will soon become your food .
We will attack them without fearing you , ow Death ,
Because you are our friend & we will still beat .
III
Death reaping , shaving & laying waste ,
Decimating our rows , hitting survivors .
But when night comes , we will sing it
Without any rancour , because it's an old companion .
IV
One day you will finally take us away
By your side , we will be proud to leave .
Gods of fights will welcome us ,
Then we will feast & eat ,
In your honnor ,
Ow death that used to wander on our paths .
Sand of old bones - The flow is moaning
Knells : dying away noise by noise ..
- Pale malaria , where the moon swallows
Big worms , spending the night .
- Calm of pest , where fever
Heats .. The spritely damned is longing .
- Stinky grass where the hare
Is a coward wizard running away ..
The white washerwoman spreads
Deceaseds' dirty linen
Under the sun of wolves .. - Toads ,
Little melancholic bards
Poison with their colics ,
Mushrooms , their stepladders .
" Lord , here is the blood of the nation flowing .
I hear the noise it makes while falling on the earth , the dumb sound of five years of ennemies' fights , of these drops falling down from the bodies of so many brothers .
Lord , here is the blood of our kind flowing , blood of warlike fight , blood of civile wars , blood of darkened homes that a few flammes erase . Blood of those that get shot in the pits of our towns .
Lord , here is the blood of our earth flowing . The blood that has flown is nothing but a pure blood , & here it is mixed with adversaries' blood , rooted in our cobblestones like the hardest ice .
Lord , here is the blood of our sons flowing . It has covered the whole torn nation .
Where will we see the late season gushing , the desired harvest from all this poured blood ? "
From Robert Brasillach , in " Poems from Fresnes " .