IAM - La fin de leur monde

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  1. csm said:

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    Bonsoir.

    Je cherche quelqu'un pour vérifier et m'aider à traduire cette chanson, pleine d'argot français bien sûr et que j'ai beaucoup de mal à rendre en anglais.

    Pour le contexte, vous pouvez voir la chanson là : http://video.google.com/videoplay?do...8423798488127#

    J'en ai traduis la moitié. Voici le français original et ma traduction en anglais.

    Français original :

    Regarde ma terre en pleure
    Mais les choses ici prennent une telle ampleur
    Les fils partent avant les pères, y a trop de mères en sueur
    Quand les fusils de la bêtise chantent le même air en cœur
    Le mangeur d’âme à chaque repas s’abreuve de nos rancœurs
    Je l’entends toutes les nuits, las des fantômes qui la hantent,
    Las de leurs complaintes,tellement que des fois elle en tremble
    Par le sang de la haine, constamment ensemencée,au pas cadencé,
    Quand ce dernier chasse le vent hors des plaines
    Rien n’a changé depuis, où je vis, Juifs, Catholiques,
    Musulmans, noirs ou blancs, fermez vos gueules, vous faites bien trop de bruit
    Comme ces orages dont l'eau se mêle à nos larmes,
    Et leurs chocs sur le sol aride dont l’uranium à voler l’âme
    Je veux pas d’une ville aux cimetières plus grand que la surface habitable
    Même si paraît que de l'autre coté tout est plus calme, plus stable
    Je veux pas qu’après le jour J, les survivants survivent sous le néon,
    Trop proches du néant, car le soleil les prive de rayons
    Les artères pleines d’amer comme un caddy au Géant,
    On charge, on charge, à la sortie c’est tout dans les dents
    J’crois que c’est dans l’ère du temps, chacun cherche son bouc émissaire
    Ouais, d’une simple vie ratée à l’envoi d’une bombe nucléaire
    L’amour manque d’air dans leur monde, nous on suffoque, tout ce qu’on supporte,
    Ca pressurise, et c’est les psys qui vont exorciser,
    Que quelqu’un me dise,si j’ai des chances de voir enfin la paix exigée.
    Qu’un jour les abrutis s’instruisent,
    Perché sur ma plume, j’attends c’ moment observe ce bordel
    De petites flammes montées au ciel, pour elle j’ai saigné ce gospel
    "Héra" se barre à tire d'ailes; las de la sève qu’on tire d’elle
    On clame tous ce qu’on l'aime, mais aucun de nous n’est fidèle
    Jalousie et convoitise, se roulent de grosses pelles
    Quand les problèmes viennent, on règle ça à coup de grosses pêches
    Et pendant ce temps là, certains amassent des sous par grosses bennes
    Devine qui est ce qui creuse mais avec des plus grosses pelles
    Quand est ce qu’on y arrive, là où le bonheur désaltère
    Mon futur se construit, sans cris, sans mecs à terre,
    Ni de centrale en fuite rien sur le compteur Geiger
    Et finalement conscient qu’ici, on est que locataire
    Tu parle d’une location, regarde un peu ce qu’on en a fait
    Quand le vieux fera l’état des lieux, on fera une croix sur la caution
    On aurait du le rendre comme on nous l’a donné,
    Clean, sans taches, et innocent comme un nouveau né,
    Seulement les nôtres meurent de faim en Afrique
    Et y a pas assez de fric pour eux
    Alors la dalle faudra la tempérer
    Les hommes tombent sous les rafales racistes,
    Mais on peut rien pour eux,
    Alors les balles faudra les éviter
    Le cul devant la télé, occupé à rêver,
    le doigt poser sur la commande, on se sent exister
    On râle, on gueule, on vote, espérant que ça va changer
    Mais dresse tes barricades et tu les verra tous hésiter
    Garni d’incompréhension et de stèles géantes,
    Le globe rêve de compassion et de bourgeons renaissant sur ses branches
    Les mêmes qu’on laissera crever un soir de décembre, dans le silence,
    Juste un bout de carton pour s’étendre,
    Tout le monde à ses chances, de quelle planète vient celui qu’à dit ça ?
    Un homme politique, je crois, live de Bora Bora
    Pendant que les foyers subissent, façon tora tora,
    Mais bon c’est bien trop bas, alors forcément il ne nous voit pas
    Parole et paroles et paroles, ils ont promis monts et merveilles,
    Mais les merveilles se sont envolées,
    Il reste que des monts, mais c'est raide à grimper
    Et au sommet, y a que des démons en costumes cendrés
    Et en bas, c’est les jeux du cirque, César Avé
    Parce qu’on va se faire bouffer par des fauves qu’ils ont dressés
    On note une sévère chute de sang sur la map, une montée d’air noir
    Un jour on payera cher pour une bouffée d’air pur
    Ici c’est chacun sa culture, chacun son racisme
    Seulement sur fond blanc, c’est le noir qui reste la meilleure cible
    Les temps changent c’est sur, mais y a toujours des irascibles
    Ils ont le bonjour d’Henry, d'Arron, Mormeck ou Zinédine
    A l’heure où les gens dînent,
    Y en a encore trop cherchent, pour eux pas de 8 pièces, ils crèchent au parking
    Tout le monde s’en indigne,
    Ca dévalue le quartier, ça effraye mémé,
    Et on sait bien ce que mémé va voter
    Du haut de leurs tours de biz’, droites comme la tour de Pise
    Jumelles sur le pif, ils fractionnent, divisent à leur guise
    On s’étonne ensuite que ça finisse en fratricide
    Car tout ce qui compte c’est de gonfler les commandes de missiles
    Vive la démocratie, celle qui brandie la matraque, face à des pacifistes,
    T’es pas d’accord, on te frappe
    Multirécidivistes : c'est jamais ceux là qu'on traque
    Ils vivent en haut des listes et mettent leurs tronches sur les tractes
    Ce monde agonise, vu ce qu’on y fait, c’était prévisible
    Comme la goutte sur le front, dès que la merde se profile
    Mais la peur atrophie les cœurs, peur de tout ce qu’on connaît pas
    Alors on se barde de préjugés débiles
    De partout les extrêmes dominent, en prime time,
    A chaque fois qu’ils déciment une famille
    Et bien avant ces régions où sévie la famine
    Image trop crue pour un beauf devant sa viande trop cuite
    Lui qui croyait que l’euro ferait beaucoup d’heureux,
    Pour les vacances faudra attendre un peu ou gagner aux jeux
    Mais là c’est pas trop l’heure, demain très tôt y a le taf
    Comprend ce monde va trop vite, aucune chance qu’on le rattrape
    Sur la route des principes, ils ont mis des pièges à Loups,
    Des gilets dynamites, et des scud y en a un peu partout
    Faudra faire gaffe aux mines, aux puits d’où la mort s’écoule
    Il a beau être vif, mais à la longue il évitera pas tout
    Et un de ces quatre il finira par tomber,
    J’espère qu’il y a aura quelqu’un pour aider le prochain à se relever
    J’espère qu’il sera pas comme le notre, aigri et crever
    Et j’espère surtout que celui-là essayera pas de se faire sauter

    Et l'anglais :

    Look at my crying earth
    But things here take such a scale
    Sons leave before their fathers, too much mothers in a sweat
    When stupidity's guns sing tune in chorus
    The souls eater voraciously eat our resentments for each meal
    I hear her every night, tired of the ghosts haunting her, tired of their laments,
    So much that sometimes she's trembling
    Through the blood of hatred, constrantly sowed, in step,
    When this last one chase away the wind beyond plains
    Nothing change since, where I live, jewish, catholic,
    Muslim, black or white, shut up, you make too much noise
    Like these storms of which water mix with our tears,
    And their impacts on the arid ground of which uranium stole the soul
    I don't want a city with a graveyard bigger than the habitable area
    Even if one's say on the other side everything is more calm, more stable
    I don't want that after the J day, the survivors survive under neon lights,
    Too close with nothingness, because the sun deprive of its beams
    Arteries full of bitter taste like a caddy at super discount market,
    We charge, we charge, at the exit it's everything in the teeth
    I believe it's in era's air, each one look for his whipping boy
    Yeah, from a simple missed life to a nuclear bomb drop
    Love misses air in their world, we are suffocating, everything we support,
    It's pressuring and the psys who will exorcice,
    Can someone tell me if I have a chance to see the peace required.
    That one day morons get some knowledges,
    Perched on my nib, I'm waiting for this time, watching over this mess
    Some small flares climbed in the sky, for them I bleed this gospel
    «*Hera*» is flying swiftly away*; tired of the vigour we stole from her
    We all proclaim to love her, but none of us is fidel
    Jealousy and covetousness snog each other
    When the problems come, we clear them with big clouts
    And during this time, some people amass money with big skips
    Guess who's digging but with bigger shovels
    When will we arrive, where happiness is refreshing
    My future is building, without cry, without guy on the ground
    Without nuclear power plant leak, nothing on Geiger counter (盖革计数器)
    And in the end conscious of that we are only tenants here
    What a rental, look some at what we did with it
    When the old man will do the check-up, we will kiss our deposit good bye
    We should have give it back like one's gave us,
    Clean, without stain, and innocent like a new born child,
    But our people die of starvation in Africa
    And there ain't enough cash for them
    So their starvation will have to moderate
    Men fall under racist burst,
    But we can't do anything for them,
    So bullets will have to be dodged
    The bottom front of TV, busy to dream,
    The finger on the remove control, we feel like existing
    We moan, we yell, hoping that it will change
    But build your barricades and you will see them all hesitating
    Filled of misunderstanding and giants stele,
    The globe dreams of compassion and buds re-emergent on its branchs
    The same that we will let choke a December's night, in silence,
    Just a piece of cardboard to lay down,
    Everyone got his chance, from which planet comes the one who said that*?
    A politician, I think, live from Bora Bora
    While the homes endure, kind of tora tora
    But well it's too low, so inevitably they can't see us
    Words, words, words, they promised moutains and wonders,
    But the wonders vanished,
    Only moutains are left, but it's tough to climb
    And on the peak, there are only demons wearing ash-gray suit
    And downstair, it's circus games, Caesar Ave
    Because we will be eaten by tawnies they trained
    We notice a heavy fall of blood on the map, a black air rising
    One day we will pay much for a breath of pure air
    Here it's each one its culture, each its racisism
    But on a white back, black is still the best target
    Time are changing, for sure, but there are still some irascible
    Henry, Arron, Mormeck or Zinédine tell them hello
    When people are taking their dinner,
    Still too many search for it, for them no 8 rooms, they doss down in the parking
    Everyone is shocked,
    It devaluates area, it scares granny,
    And we know what granny will vote
    From their biz towers, straight like the Tower of Pisa,
    Binoculars on the conk, they divide, split as they like
    Then we are surprised that finish with a fratricide
    Because the only thing that matter is to increase missile's orders
    Long live to democracy, that brandishes truncheons front of pacifists
    You don't agree, we hit you
    Habitual offenders*: it's never these that we hunt
    They live at the top of lists and put their mugs on the tracts
    This world is dying, from whatwe are, it was expectable
    Like the drop on the forhead, as soon as crap happens
    But fears atrophies hearts, scared by everything we don't know
    So we we use like armour stupid beliefs
    Everywhere extremes are dominating, prime time,
    Each time they decimate a family
    And long before these regions where rages starvation
    Frame too raw for a boof front of his too cooked meat
    As he thought that euro were going to make a lot of people happy
    For holidays need to wait a little or gain at gamble's games
    But now it's not right on time, tomorrow very early there is job
    Understand this world is going too fast, no change to catch it up
    On the road of principle, they put wolf's traps,
    A little everywhere there are dynamite's jacket and scuds missile (飛毛腿飛彈)
    Got to take care to explosive mines, wells from where death flow
    Can be quick-witted, but through time it will not dodge everything
    And one day it will finally fall,
    I hope there will be somone to help the fellow man to raise up
    I hope it will not be lie our, embittered and dead
    And over all I hope that it will not try to blow up itself
     
  2. kxxx78 said:

    Default Salut

    Tien c'est marrant je venais de commencer ce même travail
    je me suis inscrit juste pour te parlé, ce texte mérite d'etre traduit dans tt les langues mais commencé par l'anglais est un superbe début, c'est sur que le niveau de language est plus élevé que Booba et que ce morceau fait 10 minute donc ya pas mal de taff ^^

    Faut que le monde entier puisse comprendre ce morceau chui pas une bête en anglais mais si tu veux je peux essay de faire le couplet d AKH
    Redis moi ou tu en est !
    Bonne initiative en tt cas !
     
  3. JuliusBeezer said:

    Default

    C'est bien qui t'as fait, mais il faut plus de travaille. Je parle l'anglais comme langue maternelle, et je voudrais proposer un travail collectif sur ces paroles. D'abord, il faut un analyse litéraire du français. Questions: c'est pourquoi cette chanson te motive particulièrement? C'est quelle son importance dans la culture française? Et, à mon avis, son français n'est pas très argotique (mais peut-être je manque des nuances).
    Je veux bien faire l'echo du remarque de kxxx78:

    Redis moi ou tu en est !
    Bonne initiative en tt cas !
     
  4. Chaïma Chelsea said:

    Default

    Salut,

    Est-ce que vous avez finalement traduit le texte? C'est triste qu'il n'y a aucune traduction anglophone sur le net! Je pourrai peut-être aider?
     
  5. hannibal77 said:

    Default

    Je peux vous aider si vous avez des problèmes de compréhension sur la partie française du texte, mais pour rendre ça en anglais je ne suis pas assez compétent malheureusement.
    Cela dit il n'y a pas tant d'argot mais plutôt des expressions, toutes plus difficiles à rendre les unes que les autres.